jeudi 30 octobre 2014

Besoin d'aide

Cela fait un moment que ça me trotte dans la tête. J'ai un nombre incalculable d'idées, des choses à réaliser, à penser, à prouver, planifier, prévoir, construire, imaginer, vivre, apprendre, comprendre, savoir, lire, écrire, et des gens à aimer. Je savais bien, dès le départ, que j'aurais besoin d'aide pour entreprendre tout ce que je veux entreprendre. Je me suis dit : "Tu seras écrivain, philosophe, chercheur en physique, de telle manière que tu fasses ce qui t'intéresse, et pour le reste, tu te reposeras sur autrui." Mais je me rends compte que j'ai vraiment du mal à supporter la charge de travail que cela représente. Les études me prennent un temps fou, et rien que travailler pour ça me démoralise. D'autre part, étant débordé, j'ai du mal à réfléchir et écrire, deux activités dont j'ai réellement besoin. Aussi, je me dis que je suis faible (parce que, en toute honnêteté, je pourrais travailler toute la journée, et je réussirais sans doute à tout faire, mais je reste, pour une mystérieuse raison, persuadé qu ça m'est impossible). Tout ça pour dire que j'ai cruellement besoin d'aide. Que je me sens désespérément seul... sur trop de points, et des points encore trop flous à mon esprit pour l'expliciter ici et maintenant. J'ai besoin d'aide, de quelque manière que ce soit, pour gagner du temps, de l'organisation - encore plus, c'est elle qui garantit le gain de temps - et parce que je ne peux pas tout penser tout seul.
Certes, à la réflexion, cela peut paraître excessif ou geignard, voire même égoïste. Je ne cherche pourtant qu'à discuter avec les gens que j'aime pour construire un monde que nous aimons.

Note : je suis dans un état de tristesse profond, parce que le philosophe le plus rigoureux que je connaisse (Spinoza ; il y a aussi Wittgenstein mais je vais m'occuper de son cas), commet des erreurs, et en tout cas, est difficilement saisissable. Si même Spinoza, qui procède selon l'ordre géométrique, fait des erreurs, alors la philosophie y est-elle condamnée ? Les philosophes disent-ils tous des choses aussi indistinctement valables tant qu'elles sont fondées sur des axiomes plausibles, ou suffisamment obscures pour qu'elles soient mal comprises, ou suffisamment générales pour qu'elles soient adaptées à la réalité quelle que soit celle-ci, si l'on choisit bien le sens des mot ? Est-on finalement condamné au scepticisme ? Qu'en est-il de la vérité, du tangible, du réel, du sensible, de la pensée ? Des certitudes que je croyais établies s'effondrent, et il ne m'en reste plus qu'une, inébranlable, c'est qu'il est trop simple de penser la vérité comme universelle, malgré la pensée cartésienne. Nous devons penser une philosophie qui parte de nous, nos incertitudes, faiblesses, défauts (cf le langage, la sensation, la perception, l'illusion, etc.) et qui arrive à l'Univers, puis qui établisse, depuis l'Univers, une théorie de celui-ci et de tout ce qu'il implique, tout en prenant soin de traiter les questions de l'illusion, du détail, du langage, de la causalité, et de l'humain, parce que je suis persuadé que la philosophie s'utilise pour vivre mieux, et c'est à cette fin que je l'emploie.

Conclusion : Cet article exprime un moment de doute. Il donne les nouveaux axes de ma pensée à venir. Il n'a sans doute pas grand intérêt pour vous.

12 commentaires:

  1. ...Je te proposerais bien mon aide, mais je ne saurais pas vraiment comment le faire.

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    1. Je ne demande pas une aide hors du commun, pas quelque chose de gigantesque, juste que chacun fasse ce pour quoi il est doué.
      Je me sens vraiment débile, en demandant de l'aide comme ça u.u

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    2. Ha ^^ j'aurais du mal à t'aider alors, j'ai pas trop de talent pour la philo.
      (là, tu dis des bêtises. C'est pas idiot, de demander de l'aide. C'est même intelligent)

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    3. Je ne t'ai pas demandé de l'aide en philo ^^ Je sais que tu n'as pas envie de philosopher =)
      (Je sais, mais j'ai l'impression de l'exiger, et c'est pourquoi je me hais)

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    4. Comme tu philosophe beaucoup c'est le premier point auquel on pense ^^ mais en fait je crois qu'il n'est simplement pas possible pour moi de t'aider ^^
      (...tu arrêtes ça tout de suite ^^)

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    5. Certes ^^ Moi je pense au contraire que tu peux m'aider, et que tu le fais déjà en partie. D'ailleurs, si j'ai fait cet article, c'est parce que je savais que je m'adressais à des personnes susceptibles de m'aider, dont toi. Et aussi parce que je savais qu'il me manquerait encore, après, d'autres personnes susceptibles de m'aider, ce qui me déprimait, mais allons-y pas à pas, pédestrement, comme dirait mon professeur de physique.
      (... Pourquoi ? é_è)

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    6. J'aime l'expression de ton professeur de physique ^^
      (...mais c'est quoi cette question ? ^^)

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    7. Mon prof de physique est un Dieu sur Terre, vraiment. Alors pas étonnant ^^
      (Parce que j'ai toujours l'impression que j'exige de l'aide)

      C'est fou mais... À chaque fois que je pense à un truc, que je m'exprime sur quelque chose, quand c'est vraiment personnel, eh bien c'est important quelques jours, puis ça retombe. Et ça m'est égal finalement. C'est fou. Triste. Ouin. Je-ne-ressens-aucune-émotion.

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  2. En fait, je crois que vu à quel point tu t'investis dans tes pensées et vu le niveau de complexité de ce que tu penses, il te faudrait discuter avec un agrégé de philo, et pas avec le commun des mortels, sinon tu recevras peu d'aide 8S

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    1. Tss, je discute avec un gars de ma classe, et il arrive à me donner la réplique :p Je n'ai pas le niveau d'agrégé de philo : pour ça, il me manque la lecture de 10 livres (bon, pour Kant, les 3 critiques comptent pour 1, mais on va pas abuser, 3x900 pages, je ne lis pas ça, moi, je vais trouver des condensés bien faits.)
      Et je n'ai pas dit avoir besoin d'aide en philo, encore une fois. Je vais peut-être restreindre mon domaine de pensée à tout ce qui sert à l'éthique, mais en soi, tout ce qui sert à l'éthique c'est : économie, sociologie, politique, religion, ontologie, biologie, etc. Donc c'est quand même beaucoup. Mais ça va, je maîtrise assez bien ces sujets, sauf les 2 premiers, mais il y a la Lionne.

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    2. Une de mes amies les plus chères

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