Attention :  Il y aura, dans cet article, de la critique, due à une non-application du texte cité en titre. Je tiens à préciser que je ne fais, dans mon esprit, aucune généralisation. Si l'article en contient une, elle est le fruit, soit de la fatigue, soit d'une incompréhension ou ambiguïté due au langage. De plus, je vais beaucoup râler, je sais. Ce qu'il faut bien se dire, c'est que je suis extrêmement heureux que l'on ait ces droits, et cependant triste de voir qu'ils sont si peu appliqués.
Je me suis donc rappelé cette charte que les Nations Unies ont adoptée, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) (où "Homme" signifie, bien entendu, "Humain") (disponible en entier ici). Et puis, j'ai remarqué qu'elle était constamment enfreinte. Avant d'apprendre qu'elle n'avait aucune valeur juridique. Donc, si je comprends bien : "Ok, on reconnaît vos droits sur le papier pour faire bonne figure, mais faut pas rêver, en pratique, on vous les donnera jamais !"... Petit topo de ce qui ne va pas (pour la France, dans un premier temps) :
Préambule
"Considérant que la reconnaissance de la dignité  inhérente à 
tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et  
inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de 
la paix  dans le monde."
Ça commence bien. Retenons "leurs droits égaux et inaliénables". Rien que ça, ça ne colle pas avec le fait que ce texte n'ait pas la moindre valeur juridique. Et "la reconnaissance de la dignité humaine" ? Tolérer qu'il y ait de pauvres gens qui meurent de faim dans la rue, c'est reconnaître leur dignité ? Bref.
"Considérant que la méconnaissance et le mépris des  droits de 
l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la  conscience
 de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains  
seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la 
misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme."
Ah ! Voilà qui jure encore cruellement avec l'absence de valeur juridique de ce texte. Et qui cautionne des actions telles que celles de Decay (et de plein d'autres gens dont je ne pourrai, malheureusement, pas vous citer le nom) et que j'aimerais bien rejoindre. Non, que je vais rejoindre.
"[...] Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de  relations amicales entre nations."
Les encourager est, en effet, plus que nécessaire. La plupart des relations internationales que je vois se résument à deux types :
-Rivalités en tous genres (parfois sous couvert de prétendue amitié (cf France-Allemagne), même si ça s'améliore plutôt bien. Enfin, en ce qui concerne les peuples, ne parlons pas des dirigeants...)
-Guerres. Pas besoin de faire un dessin.
Bon, c'est un tableau un peu pessimiste, mais malheureusement plutôt réaliste.
"Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies 
ont  proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de 
l'homme, dans la  dignité et la valeur de la personne humaine, dans 
l'égalité des droits des  hommes et des femmes, et qu'ils se sont 
déclarés résolus à favoriser le progrès  social et à instaurer de 
meilleures conditions de vie dans une liberté plus  grande."
L'égalité des droits des hommes et des femmes ? Aha. "Lol". Et leur "liberté plus grande", là. Je me demande comment elle a été interprétée. J'ai peur que certains pays ait dit "chouette, on va pouvoir faire plus de magouilles, on a une liberté plus grande"...
"Considérant que les États Membres se sont engagés à assurer, en
  coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect 
universel et  effectif des droits de l'homme et des libertés 
fondamentales."
Et tu m'expliques comment tu veux que ça tienne sans valeur juridique ? Enfin, je suis méchant. C'est déjà bien qu'on les aie, ces droits. Mais bon, si on ne peut pas les faire appliquer...
 "Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est  de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement."
"Conception commune". C'est triste, mais on n'y arrive toujours pas... (Je cite Wikipédia (oui, je sais, ce n'est pas toujours vrai, mais faisons un peu confiance tout de même) : "[...] à l'origine, 48 États sur les 58
participants devaient adopter cette charte universelle. Aucun État
ne s'est prononcé contre et seuls huit se sont abstenus. Parmi eux,
l'Afrique du Sud de l’apartheid refuse l'affirmation au droit à
l'égalité devant la loi sans distinction de naissance ou de race ;
l’Arabie saoudite conteste l’égalité homme-femme. La Pologne,
la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et l'Union soviétique (Russie,
Ukraine, Biélorussie), s'abstiennent, quant à eux, en raison d'un
différend concernant la définition du principe fondamental
d’universalité tel qu'il est énoncé dans l’article 2 alinéa
1. Enfin, les deux derniers États n'ayant pas pris part au vote sont
le Yémen et le Honduras.") Bref, niveau conception commune, on peut mieux faire. 
"L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des  droits de l'homme
 comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et  toutes les 
nations afin que tous les individus et tous les organes de la  société, 
ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par  
l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et
  libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre 
national et  international, la reconnaissance et l'application 
universelles et effectives,  tant parmi les populations des États 
Membres eux-mêmes que parmi celles des  territoires placés sous leur 
juridiction."
Ah. Tout s'explique. C'est un Idéal (Coucou Baudelaire !) à atteindre. "Par l'enseignement et l'éducation", tiens. L'uniforme, les réprimandes de tenue à l'école, c'est vraiment encourageant, tout ça ! (Et s'il n'y avait que ça...)
Article premier
"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité 
et en droits. Ils  sont doués de raison et de conscience et doivent agir
 les uns envers les autres  dans un esprit de fraternité." 
"Agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ?" Pas gagné... Notons que, contrairement à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC), les êtres humains ne demeurent pas libres et égaux en droits. Je sais pas vous, mais moi, ça m'a choqué. Profondément. C'est d'ailleurs sans doute le seul reproche que je ferai à la DUDH en elle-même.
Article 2
"1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes 
les libertés  proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction 
aucune, notamment de  race, de couleur, de sexe, de langue, de religion,
 d'opinion politique ou de  toute autre opinion, d'origine nationale ou 
sociale, de fortune, de naissance  ou de toute autre situation."
Quelqu'un sait comment on fait pour se prévaloir de ces droits (surtout sans que le texte n'ait de valeur juridique...) ?
"2. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le 
statut  politique, juridique ou international du pays ou du territoire 
dont une  personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit 
indépendant, sous  tutelle, non autonome ou soumis à une limitation 
quelconque de souveraineté."
Et la discrimination à l'emploi ? La discrimination tout court, sous toutes ses formes aussi diverses que variées. C'est tellement dommage.
Article 3
"Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne." 
La vie : OK. La liberté : plus ou moins. La sûreté de sa personne : progrès à envisager. Sérieusement, quand on en arrive à avoir, pour stéréotype de la phrase intolérante, "tu vas te faire violer", c'est qu'il y a un problème. Ou on n'est pas assez en sécurité (Mais il faut arrêter, il y a des militaires qui patrouillent dans les gares de train / RER / métro, et la police qui fait ses rondes régulières. Vous me direz sans doute : "oui, mais c'est insuffisant, les agressions arrivent toujours". Ce à quoi je réponds que je ne suis pas certain (mais je peux me tromper) que les chiffres aient réellement baissé. Je veux dire, quiconque veut commettre son délit attend la nuit, se dirige vers des rues non-surveillées, etc. Je ne suis pas super convaincu du côté "dissuasif"... (ah, si, ça empêche les gens d'escalader les barrières, devant la gare. Wah, sécurité garantie) ou bien (je sais, c'est difficile de reprendre le fil, désolé), on est persuadés qu'on ne l'est pas, en vivant dans un climat de peur. Auquel cas, on aurait besoin de sûreté intellectuelle de sa personne, et pas seulement de sûreté physique. Je dis ça, je dis rien. Mais moi, les militaires, ça ne me rassure pas. Bien au contraire.
[...]
Article 5
"Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels,  inhumains ou dégradants."
La torture, ça va. Mais ne me dites pas que la prison, en France, ce n'est pas inclus dans les "peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants" (c'est les trois à la fois, en fait). Soulignons aussi le "dégradants", qui inclut les insultes et toute forme de harcèlement moral et physique.
[...]
Article 7
"Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à
 une égale  protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale 
contre toute  discrimination qui violerait la présente Déclaration et 
contre toute  provocation à une telle discrimination."
Pardon : j'ai failli pouffer. "Égaux devant la loi", "égale protection de la loi". C'est sans compter sur la corruption, ça. Quant à la deuxième partie, là aussi, je suis désolé, mais la protection s'envole vite face au même phénomène. Surtout que maintenant, bien souvent, ce n'est plus "je t'offre de l'argent", la corruption. C'est "sinon, je t'offre un poste en plein milieu de la région la plus paumée du pays, et tu ne gagneras plus assez pour nourrir ta famille". Ce qui a un taux de réussite nettement plus élevé. Et qui me répugne encore plus.
Article 8
"Toute personne a droit à un recours effectif devant les 
juridictions nationales  compétentes contre les actes violant les droits
 fondamentaux qui lui sont  reconnus par la constitution ou par la loi." 
... Il faudrait savoir : ça a une valeur juridique ou pas ? En tous cas, il faudrait qu'on ait plus connaissance de ce "recours". Ça peut être utile. Genre tout le temps.
Ah oui, et, pour exercer ce droit il faut... ... ... de l'argent, youpi ! C'est cher, une procédure judiciaire, un avocat, tout ça... 
[...]
Article 10
"Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause
 soit entendue  équitablement et publiquement par un tribunal 
indépendant et impartial, qui  décidera, soit de ses droits et 
obligations, soit du bien-fondé de toute  accusation en matière pénale 
dirigée contre elle." 
Ah, oui, "équitablement", "impartial"... Corruption... Je crois en avoir déjà parlé...
[...]
Article 12
"Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie 
privée, sa famille,  son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à
 son honneur et à sa  réputation. Toute personne a droit à la protection
 de la loi contre de telles  immixtions ou de telles atteintes."
Aha. Il fait quoi, Google, à longueur de temps, si ce n'est des immixtions (le fait de s'immiscer, j'ai dû chercher) dans nos vies privées, dans nos correspondances ? Je ne comprends toujours pas pourquoi c'est toléré. Enfin, si, je comprends. Mais je ne trouve pas ça normal. (Faites donc un tour ici)
Article 13
"1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa  résidence à l'intérieur d'un État."
Aha ! Et, expliquez-moi pourquoi on expulse constamment les gens du voyage de leurs lieux de résidence ? Non mais...
[...]
Article 14
[...]
"2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies."
Évidemment. Un assassin qui invoque les droits de l'homme pour rentrer dans son pays (mettons qu'il ne vienne pas du pays en question, évidemment), ça ne s'est jamais vu. C'est marrant, mais quand un article est restrictif, il sera toujours appliqué. Des fois qu'on aurait trop de libertés. (Bon, je sais, là, je suis un peu de mauvaise foi : ici, la restriction a vraiment un fondement, sans quoi elle ne serait pas là. Mais c'est un peu l'impression qui m'est donnée.)
Article 16
"1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans 
aucune restriction  quant à la race, la nationalité ou la religion, ont 
le droit de se marier et de  fonder une famille. Ils ont des droits 
égaux au regard du mariage, durant le  mariage et lors de sa 
dissolution." 
Le-Saviez-Vous : pour se marier à une personne de religion musulmane, il faut théoriquement le devenir soi-même (du moins, sur le papier). Je ne pourrai pas donner ma source, je ne m'en souviens plus. Mais je sais qu'elle était plutôt sérieuse (apparemment, ça viendrait de Charlie Hebdo, à la base. Bon, c'est pas glorieux, mais forcément vrai). Alors, que l'on soit bien clair. Je n'ai rien contre la religion sus-citée. Qu'elle que celle-ci fût, vous m'auriez vu m'insurger (Je précise, parce qu'on voit, à mon goût, trop de critiques face aux gens qui pratiquent cette religion, ou qui viennent, de près ou de loin, de régions où on la pratique. Bref, elle est trop souvent mise en cause. Et pour moi, c'est une forme de racisme.), et ce de la même façon. Bref, "sans aucune restriction", on repassera.
Cependant, la mesure sus-citée a un fondement. Parce que, apparemment, si la femme retourne dans son pays sans que son mari ait adopté la religion, elle n'est pas considérée comme mariée, ses enfants le sont comme "naturels", etc. Bref, cela vise à protéger les femmes, au final.
Ah et, je sais pas vous, mais moi, l'utilisation du mot "race" me choque.
Article 17
"1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la  propriété."
Donc tout sans-abris qui demande un logement (une propriété) doit obligatoirement la recevoir. Magnifique !
"2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété."
En France, c'est rare (sauf quand on confisque les portables, en cours (Mais répondre au professeur que c'est contraire à la DUDH... Je trouve que c'est abuser un peu trop de sa patience. M'enfin, ça se discute.)), il me semble.
[...]
Article 19
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et 
d'expression, ce qui  implique le droit de ne pas être inquiété pour ses
 opinions et celui de  chercher, de recevoir et de répandre, sans 
considérations de frontières, les  informations et les idées par quelque
 moyen d'expression que ce soit."
Le-Saviez-Vous : la plupart des journaux, en France, ont été rachetés par des gens, disons, de la même sensibilité politique... Ce qui permet, de fait, pleinement aux autres de s'exprimer. Mais bien sûr, comme c'est fait de manière subtile (aha), et surtout détournée, aucune sanction n'est encourue par ces gens-là. 
[...]
Article 21
[...]
"2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays."
Bon, "dans des conditions d'égalité", je ne vous fais plus un dessins. Le-Saviez-Vous : lorsqu'ils ont voulu mettre en place l'amende envers les partis politiques qui n'avaient pas 50% de femmes, ceux-ci ont préféré payer plutôt que d'intégrer des femmes à leurs rangs.
[...]
Article 22
"Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à 
la sécurité  sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des 
droits économiques,  sociaux et culturels indispensables à sa dignité et
 au libre développement de  sa personnalité, grâce à l'effort national 
et à la coopération internationale,  compte tenu de l'organisation et 
des ressources de chaque pays."
Vous ai-je parlé des États-Unis ?
Article 23
"1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son 
travail, à des  conditions équitables et satisfaisantes de travail et à 
la protection contre le  chômage." 
On a suffisamment parlé de la différence de salaire hommes-femmes pour savoir que ceci n'est largement pas respecté. Vous ai-je dit que la différence allait jusqu'à 40% en faveur des hommes, en moyenne pour certaines professions (on ne parle pas, donc, de cas isolés) ? Vous ai-je dit qu'en Italie, ce phénomène n'existe pas ? Oui, oui, l'ancien "pays du machisme", comme on dit (cliché cliché bonjour !).
"2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un  travail égal." 
Même réflexion qu'au dessus.
"3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et 
satisfaisante  lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme
 à la dignité humaine  et complétée, s'il y a lieu, par tous autres 
moyens de protection sociale." 
Le problème, c'est la définition de la "dignité humaine". Je connais plein de gens qui, en travaillant, et en ne subvenant absolument qu'aux besoin strictement nécessaires, ont bien du mal à s'en sortir. Mais bon, apparemment, la "dignité humaine", ça a une définition relativement souple...
[...]
Article 25
"1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour 
assurer sa  santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour 
l'alimentation,  l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi 
que pour les services  sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité 
en cas de chômage, de maladie,  d'invalidité, de veuvage, de vieillesse 
ou dans les autres cas de perte de ses  moyens de subsistance par suite 
de circonstances indépendantes de sa volonté." 
Même réflexion qu'au-dessus. Certains sont même obligés de se rationner, de renoncer aux soins médicaux, etc. 
[...]
Article 26
"1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit 
être gratuite, au  moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire 
et fondamental.  L'enseignement élémentaire est obligatoire. 
L'enseignement technique et  professionnel doit être généralisé ; 
l'accès aux études supérieures doit être  ouvert en pleine égalité à 
tous en fonction de leur mérite."
J'aime la dernière phrase. En fonction de leur mérite. Et du pistonnage des parents, aussi. 
[...]
Article 28
"Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et
 sur le plan  international, un ordre tel que les droits et libertés 
énoncés dans la présente  Déclaration puissent y trouver plein effet." 
Je viens de montrer que, pour le "plein effet", on pouvait repasser...
Article 29
[...]
"2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique."
Je crois que l'on oublie bien trop ce passage : "en vue  d'assurer la reconnaissance et le respect des 
droits et libertés d'autrui". Ce qui rejoint la DDHC, et son article IV que je cite si souvent, en ce moment : "La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui."
Bien, je crois que nous avons terminé. J'ai beaucoup râlé, je sais. Mais il faut dire que la DUDH a été adoptée en 1948, quand même. Qu'on est en 2013, qu'elle a 65 ans, par conséquent. Ce qui commence à faire un certain nombre. Que peu de pays font mieux que nous (mais il y en a) (enfin je pense) (j'espère). Que beaucoup font moins bien. Que cet idéal serait tout de suite plus accessible avec une valeur juridique.
Ah, et, finissons sur une note positive. Vous savez quoi ? À chaque nouvelle République (de la première à la cinquième), la DDHC a été réaffirmée comme ayant une valeur constitutionnelle. Donc juridique. Magnifique, non ?
Ah, et, finissons sur une note positive. Vous savez quoi ? À chaque nouvelle République (de la première à la cinquième), la DDHC a été réaffirmée comme ayant une valeur constitutionnelle. Donc juridique. Magnifique, non ?
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